L'Ho'oponopono pour illuminer notre réalité

L'Ho’oponopono, une démarche qui a été présenté aux Nations unies à plusieurs reprises, facilite la vidange des énergies toxiques en permettant à notre nature divine d’exprimer ses pensées, ses paroles et ses actions à travers notre être incarné. Cette méthode ultra simple nous mène à illuminer notre réalité en la transformant selon une version beaucoup plus douce et agréable. Quand notre volonté à nous reconnecter à notre dimension supérieure est constante, tous les miracles nous sont possibles — dans la mesure où nous y avons foi — grâce au pouvoir de l’intention.

« Dans son application, Ho’oponopono signifie “corriger une erreur”. »

Extrait de la page 26 du livre Zéro limite

Et toutes les erreurs proviennent des pensées aux nuances de douloureuses mémoires du passé, selon les anciens Hawaïens.

En termes accessibles, Ho’oponopono signifie « bonifier » ou « rectifier une erreur », Ho’o veut dire « occasionner » et ponopono est le vocable pour « perfection ».

LA PHILOSOPHIE DU HO'OPONOPONO

Nous sommes responsables à cent pour cent des difficultés que nous rencontrons. À chacun des cas, une pensée erronée a germé en nous (que nous soyons simplement l’observateur ou que nous soyons celui ou celle au cœur du problème à résoudre).

Ce qui signifie que tout comme pour une situation éprouvée personnellement, nous sommes pleinement responsables de ce que notre entourage vit, autant dans les bonnes (on n’en parle pas suffisamment, il me semble) que dans les mauvaises expériences, puisque nous avons accepté ces faits dans notre réalité.

C’est pourtant ce constat qui nous permettra de nous approprier entièrement la solution pour convertir en pensées parfaites d’amour, par le repentir et le pardon, celles qui ne sont pas alignées sur notre divine dimension en agissant directement sur la Source originelle. En intervenant sur nous-mêmes, la pratique de cette approche de transmutation opère tant sur notre vie, notre famille, notre environnement et nos ancêtres que sur l’individu sur lequel le Ho’oponopono est employé jusqu’à rejoindre ses réseaux relationnels.

POUR APPLIQUER LA MÉTHODE IDENTITÉ DE SOI HO'OPONOPONO

Mise à jour par Morrnah Nalamaku Simeona

Afin de rectifier toutes nos mémoires douloureuses, nos croyances limitantes, nos peurs, nos conditionnements dommageables pouvant provenir de nos existences parallèles, de notre aspect transgénérationnel ou de nos choix d’incarnation présente, il suffit de nous intérioriser sur les phrases suivantes en assumant la responsabilité du problème à cent pour cent et ainsi, revenir à l’état zéro où tout est possible :

Je t’aime : nous nous adressons à notre supra conscience - Soi supérieur que les Hawaïens nomment AUMAKUA - pour élever nos vibrations dans la fréquence d’amour.

Je suis désolé(e) : nous parlons à notre ego — notre conscient appelé UHANE — pour une prise de conscience de la mauvaise utilisation de notre pouvoir créateur.

Pardonne-moi, s’il te plait : nous nous adressons au subconscient — UNIHIPILI — le siège de la transformation du monde extérieur, le niveau où le pardon doit être effectué pour que la guérison se réalise.

Merci : en nous adressant à nouveau à notre dimension supérieure ou à l’Esprit qui est sain — AUMAKUA — notre dimension la plus élevée, pour purifier le processus et retourner le tout à la Source.

À noter que l’ordre dans lequel ces affirmations sont prononcées est important pour des résultats optimums.

POUR LES HAWAÏENS

• KANE = le vide dans lequel tout se crée = la conscience divine ;

• AUMAKUA = Supra conscience = âme qui nous relie à l’âme de tout le monde, car nous sommes tous inters reliés ;

• UHANE = le conscient = le mental (là où nous choisissons nos actions à vivre) ;

• UNIHIPILI = En dessous de la supraconscience et de la conscience = subconscient (ne produit pas les expériences : il fait l’expérience de nos mémoires).

LÀ OÙ JE METS UN BÉMOL À SES PROPOS

C'est quand le Dr Hew Len mentionne à la page 48 de son livre que la seule manière de capter l’inspiration est de nettoyer toutes les mémoires. Je pense que notre conscience supérieure sait très bien faire son chemin jusqu’à notre conscience incarnée en passant directement par notre cœur. Nous n’avons qu’à l’y rejoindre en portant notre attention sur cette portion de notre être. Je crois sincèrement que même les esprits les plus blessés peuvent y accéder. Nos passions sont d’ailleurs d’excellents portails pour nous y connecter. Nous ignorons simplement que c’est cette partie de nous qui s’exprime à travers nous lorsque nous créons nos œuvres artistiques, nous nous adonnons à nos activités sportives ou récréatives favorites pour stimuler, énergiser, apaiser l’âme.

Aussi, Joe Vital fait une distinction entre « intention » et « intuition ». Selon sa perspective, l’intention provient du mental alors que l’intuition puise sa source dans la Supra conscience.

Je nuancerais ainsi ces concepts :

L’intuition, qui tire son origine de notre dimension supérieure, est une suggestion faite à notre conscience. Cette dernière a le libre arbitre de l’accueillir ou de la repousser en fonction de ses désirs. Le soi incarné analyse l’idée reçue en empruntant la voie du mental. Dès l’instant où il accepte de la faire sienne, il enclenche le processus de l’intention pour la concrétiser dans sa réalité.

La difficulté réside dans le discernement. D’où provient la suggestion ? De l’ego connecté ou déconnecté à sa divine dimension ? Pour trouver la réponse, il suffit de valider l’information en la faisant transiter par le cœur.

VOICI LES DIFFÉRENCES ENTRE LA MÉTHODE TRADITIONNEL ET CELLE RÉINVENTÉE PAR MORRNAH NALAMAKU SIMEONA

Les renseignements sont tirés de la page 60.

Grâce au pouvoir de l’intention, en appliquant cette approche systématiquement, chaque personne qui nous place dans un état trouble ou qui est en difficulté nous offrira sans le savoir l’occasion de guérir notre propre souffrance, ce qui nous permettra à tous de soulager non seulement nos vies respectives, mais également celles de nos familles, notre entourage, nos ancêtres.

C’est formidable !

JE L'UTILISE DEPUIS SUREMENT PLUS DE 13 ANS

Pour commencer, je m’élève à ma divine dimension pour épouser la perspective de la Source originelle qui est amour pur. Ensuite, je lui démontre combien je suis désolée et lui demande de corriger les pensées erronées en moi qui ont favorisé la production de ce fait dans ma vie directement ou indirectement. De cette manière, je prends d’abord l’entière responsabilité du problème que ma/mon vis à vis expérimente ou que nous vivons tous les deux. En d’autres mots, la situation difficile existe (même dans le cas de figure où ça semble ne pas du tout m’appartenir) parce que nous avons tous les deux accepté dans nos réalités respectives que cette scène se joue ; j’en porte donc aussi la charge.

Je demande correction en m’adressant au Tout que nous formons, comme suit :

« Je t’aime. Je suis désolée d’avoir permis à cette réalité de se matérialiser dans nos vies. Je te demande pardon. Merci. »

Je termine toujours par une déclaration d’amour, pour bien boucler la boucle.

J’emploie plusieurs formulations différentes, selon l’inspiration du moment. Voici un autre exemple de ce que je pourrais affirmer à voix haute ou dans mon cœur :

« Je m’élève à la Conscience d’amour (que je m’applique à ressentir). Je t'aime. Je suis désolée pour ce conflit que j’assume entièrement pour l’avoir accepté dans ma vie. Je te demande pardon. »

Je le fais toujours de cette façon, même quand la situation m’affecte au point de me projeter dans le rôle de victime. Comme je sais que ce n’est qu’une illusion parce que je suis à 100 % responsable de ce que je vis et que nous ne faisons qu’un, cet autre et moi, ça m’est tout de même assez facile de prendre suffisamment de recul pour mettre en pratique cette démarche avec authenticité. Je crois d’ailleurs qu’il est très important d’inclure notre « bourreau » dans nos pensées d’amour et de pardon, car c’est du point de vue de notre intrication que la clé du succès peut s’activer avec une plus grande efficacité.

À noter que je ne dis pas « s’il te plait » parce que cet énoncé m’amenait à douter de la volonté de ma divine dimension à collaborer avec moi. Aussi, il y a longtemps déjà, j’ai fait un pacte avec elle pour qu’elle m’accorde uniquement les demandes qui sont bonnes pour mon évolution spiritielle en cours. De plus, j’ai pris soin de m’assurer qu’elle était à l’aise avec mes ordres. Comme elle a conscience qu’ils sont donnés dans le plus grand respect de son discernement, ce dernier s’appuyant sur une vision illimitée, je ne m’inquiète plus du tout de froisser son ego[1] ; d’autant plus que c’est impossible puisqu’à son niveau supérieur, il est équilibré. Je sens d’ailleurs qu’elle apprécie ma détermination. Bref, elle sait beaucoup mieux que moi s’il est bon ou non de me les accorder, et à quelle mesure, alors je lâche prise totalement en lui faisant pleinement confiance.

Maintenant que la méthode ancestrale Identité de Soi Ho’oponopono a été expliquée, il me semble important de rendre hommage à ceux à qui l’on doit sa simplification et sa diffusion : Joe Vitale, Ihaleakala Hew Len et Morrnah Nalamaku Simeona.

À PROPS DE L'AUTEUR À SUCCÈS JOE VITALE

Le Secret et Le Facteur d’Attraction : cinq étapes faciles pour attirer la richesse ou combler tous vos désirs figurent parmi la très longue liste de ses livres édités par Ninghtingale Conant.

Comme il le dit lui-même, il a connu de nombreuses réussites sans même les avoir planifiées. Elles ont été conçues et menées par l’esprit du Divin de sorte que la participation de sa dimension incarnée fut involontaire. Sans-abri à une époque de sa vie, il acquiert pourtant le statut de célébrité d’internet et devient multimillionnaire. Pour y parvenir, il a bien évidemment emprunté la voie de ses rêves et est passé à l’action avec persévérance, mais ce qui lui a ultimement permis de transformer sa réalité pour qu’elle soit aussi abondante de concrétisations est la foi qu’il a placée en ce qui se trouve à l’intérieur de lui-même, là où il n’y a pas de limite — lui dirait « zéro limite ». Une suite de synchronicité s’est alors enclenchée de sorte qu’aucun de ses projets n’a été créé directement par lui.

Joe Vitale est hypnothérapeute et conférencier. En aout 2004, lors du congrès annuel de l’Association de cette profession, son confrère et ami Mark Ryan lui parle d’un psychologue qui pouvait rendre la santé à ses patients sans jamais les rencontrer. Bien sûr, Joe Vitale savait que la guérison à distance existait, mais la méthode particulière et unique que ce spécialiste utilisait l’intriguait au point de le pousser à investiguer.

IHALEAKALA HEW LEN EST CE PSYCHOLOGUE

Il est aujourd’hui reconnu internationalement pour avoir participé activement au rétablissement de malades mentaux ayant commis des actes criminels d’une violence extrême. L’aile entière dans laquelle ils étaient soignés à l’hôpital de l’État d’Hawaï fut fermée après son passage de 1984 à 1987. En aucun temps il n’a rencontré ses bénéficiaires. Pendant trois ans, il s’est simplement appliqué à transformer la réalité dans laquelle il parcourait les dossiers en employant la méthode Identité de Soi par Ho’oponopono - programme hawaïen qui permet de dénouer les blocages de l’inconscient en transmutant les conditionnements cachés qui éloignent de la santé, de la richesse, de la joie ou toute autre aspiration.

Au fil des années — cinq décennies jusqu’à aujourd’hui — il a rencontré des milliers de personnes incluant des groupes des Nations unies, de l’UNESCO (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science, la culture et l’organisation), de l’unité internationale de l’Homme ; de la conférence pour la paix dans le monde ; de la conférence de la médecine traditionnelle indienne ; les guérisseurs de la paix en Europe ; l’association des enseignants de l’État d’Hawaï.

En 1983, accompagné par Morrnah Nalamaku Simeona, aussi appelée Kahuna Lapa’au, il a présenté aux Nations unies la mise à jour du système Ho’oponopono à trois occasions. Depuis, il la propage à travers le monde.

EN CE QUI CONCERNE MORRNAH NALAMAKU SIMEONA

Elle a commencé à transmettre sa méthode au Dr Hew Len en novembre 1982, après avoir débarrassé sa fille du zona. Impressionné, il a tout laissé derrière lui pour se consacrer à cette passion naissante. Il dut toutefois s’accorder un délai avant d’accepter ses manières bizarres. « Elle parlait avec les esprits et elle avait l’air dingue. » (P. 59) Deux fois, il a abandonné son séminaire. Ayant reçu une éducation universitaire, son intellect n’arrivait pas à s’adapter à ses propos qui lui paraissaient fous. Elle a réussi à atteindre partiellement son cœur à la troisième reprise de la formation alors qu’il put enfin la suivre jusqu’à la fin, même s’il croyait toujours cette femme cinglée. Il est demeuré avec elle jusqu’à son départ, en 1992.

Avant même qu’il la connaisse, cette miraculeuse travailleuse donnait des conférences dans les hôpitaux, les collèges et également aux Nations Unies. C’est à elle qu’on doit la mise à jour de la méthode Ho’oponopono.

POUR TERMINER, SELON JOE VITALE

Il y a au moins trois niveaux de conscience dans la vie :

1. Se considérer comme une victime

2. Réaliser qu’on est le créateur de sa vie

3. Devenir un serviteur du Divin

Son objectif, en nous offrant ce volume, est de nous aider à « expérimenter l’état d’émerveillement à chaque instant de notre vie » afin que nous puissions aussi vivre des miracles semblables aux siens, qui nous paraitront uniques selon notre perspective.

Zéro limite, le programme secret hawaïen pour l’abondance, la santé, la paix et plus encore est le tout premier livre à divulguer la méthode de guérison Identité de Soi Ho’oponopono. Tous les propos qui y sont contenus sont fondés exclusivement sur son parcours personnel.

Je vous le recommande sans hésitation !

[1] Ma façon d’aborder le concept de l’ego me permet de croire que la divine dimension de chacun en est aussi dotée. Cependant, à ce niveau, cet aspect du soi individualisé est transcendé de manière à cohabiter harmonieusement avec le Tout indivisible ou mieux encore ; de façon à accueillir son intrication à l’Absoulu qui l’amène à se percevoir tout autant universel qu’individuel.